Meditation Experiences

« La méditation m’a apportée des réponses à mes questions existentielles. »

J’ai toujours su qu’un jour j’aurai à régler des questions profondes qui m’interpellent depuis que je suis en âge d’appréhender ce monde. Des questions qui portent sur la nature de l’univers, sur la mort, sur le rôle de l’être humain.

Après avoir testé la voie de la connaissance à travers ce qu’apporte la science, j’ai eu un aperçu et ai vu également les limites de cette méthode : Que se passe-t-il au delà de ce que peuvent enregistrer nos instruments de mesure ? Qu’ai je appris du monde quantique si jamais je n’ai pu sentir ne serait ce qu’une particule ? Je gardais de cette recherche un  sentiment de déception, car je n’avais en définitive rien appris.

J’ai donc remis cette quête de vérité à plus tard, me concentrant sur des activités plus quotidiennes ; mais je gardais cependant en moi le sentiment diffus que je devrai le moment venu découvrir le champ du spirituel.

Un jour des personnes autour de moi ont commencé la méditation. Constatant différents changements chez ces personnes, je suis devenu curieux, j’ai décidé de tester moi-même. J’ai su assez vite où cela pouvait me mener. Mon entrée dans une phase spirituelle.

Depuis lors, mon rapport aux autres et au monde a changé. C’est comme si je voyais plus clair. Physiquement, mon corps se répare de ses nombreuses blessures passées, et va en s’améliorant chaque jour. Je peux ressentir aussi chez les gens autour de moi les dysfonctionnements corporels, et les aider à aller mieux. Cette capacité, je l’avais déjà en moi auparavant, mais je n’en avais juste pas conscience.

Enfin, spirituellement c’est très fort. Je suis en route. Je n’ai pas encore toutes les réponses aux questions que je me posais, mais je sais qu’au bout du processus je connaitrai la Vérité.

Chacun souhaite un jour savoir pourquoi cet univers existe et c’est à la portée de tous de le découvrir. Aussi, je pense qu’il est important pour chacun d’entre nous de pouvoir expérimenter ce cheminement, que je vis en ce moment, car à la clé se trouvent la connaissance et la Vérité, et je crois par la même occasion, le bonheur.

Il existe différents moyens de se détacher de soi-même. Certains en font l’expérience dans leur sommeil par exemple. A mon avis la méditation est une des manières les plus efficiente de volontairement le faire. Ce n’est pas une voie toujours facile, des doutes émergent, mais tout cela est temporaire, et la finalité est grandiose.

Thibaut/Coach sportif
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« Mon rapport au monde est, désormais, différent »

Voici quel a été mon parcours qui m’a amené à la méditation:

j’ai eu dans ma vie professionnelle des responsabilités que j’ avais du mal à assumer. Cela s’est traduit par des angoisses, des peurs, des insomnies. J’ai commencé par faire de la sophrologie, ce qui m’a permis de lâcher prise, de comprendre que les choses pouvaient se faire sans résistance. Comme cela m’a amené à me sentir un peu mieux, j’ai compris alors que mon épanouissement ne pouvait pas passer par une réussite sociale, mais par une réalisation spirituelle.

J’ai, cependant, poursuivi mon projet professionnel jusqu’au bout tout en m’intéressant, au début, à tout ce qui concernait le développement personnel, puis l’hypnose éricksonienne, puis la méditation. J’ai donc commencé par faire le stage de huit semaines de Jon Kabatt Zin, avec un enseignant qui se trouvait dans un centre du neuvième arrondissement de Paris, puis chaque matin, j’ai médité au moins vingt minutes pendant des années. Pourquoi méditer ? Parce que l’on change son rapport avec le moment présent. On vit le moment présent. Cela permet de calmer le mental et de canaliser les pensées qui nous assaillent. Nous créons 60’000 pensées par jour, dont 48’000 sont négatives. Sur les 12’000 qui restent, beaucoup ne servent à rien. Seules certaines pensées nous permettent d’avancer et de progresser. Méditer permet également d’entrainer son attention. Cela permet de ne pas vivre en mode automatique et ne pas laisser son esprit prendre les commandes.

J’ai ensuite animé des groupes de méditation pour des néophytes*( Personne qui a récemment adhéré à une doctrine, un parti, une association.), en m’aidant des textes de Thich Nhat Hanh, et en particulier à partir de son manuel pratique de méditation qui s’appelle « Le miracle de la pleine conscience ». Cela m’a permis d’approfondir ma pratique de la mindfulness que j’avais acquise avec mon stage de huit semaines.

J’ai, ensuite, entrepris une expérience puissante de méditation avec un stage « Qui suis-je ? » qui m’a beaucoup marqué et qui m’a fait comprendre que je n’étais pas ce corps, que je n’étais pas ces cinq sens, que je n’étais ni ces perceptions, ni ces conditionnements accumulés au cours de cette vie. Mais ce stage ne m’a pas permis de répondre à la question « Qui suis-je ? », mais m’a permis de prendre un engagement qui est celui-ci : Sois conscient et ne porte jamais de jugements.

Face à un malaise croissant, je suis allé passer, ensuite, une semaine dans un ashram pour faire du yoga et de la méditation. Je me rends compte maintenant que cette expérience était une fuite, et qu’il vaut mieux affronter le présent, en se disant que tout a une fin, même les moments les plus terribles que l’on peut traverser dans sa vie. Peu importe le lieu, nous pouvons méditer en gardant notre libre arbitre. J’ai pratiqué également d’autres sortes de méditation.

Après une retraite dans un centre bouddhiste, j’ai, enfin, rencontré Paris Méditation, où j’ai trouvé ce qui me convient le mieux : Je sais, maintenant, que le monde de l’ esprit humain est une illusion, construit par nos perceptions, nos pensées, et par tout ce que nous avons enregistrés avec nos cinq sens, et que tout ce que nous avons vécu, ce ne sont que des photos prises au cours de notre vie. Le vrai monde est ailleurs, c’est le monde originel, et quand nous délaissons toutes ces images, ces pensées, ces illusions, tout ce qu’il y a de négatif en nous, toutes nos fausses perceptions, nous pouvons percevoir le vrai monde.

Actuellement, c’est la raison pour laquelle je médite, parce qu’il y a un but, et qu’il y a des personnes qui veulent comme moi atteindre ce but, et je sais que je peux compter sur eux pour m’aider à arriver à cette réalisation.

Cette méditation m’a beaucoup aidé dans une période très difficile où j’avais perdu tous mes repères. J’ai traversé, pendant plus de huit ans, cette nuit noire de l’âme dont parle bien Gregg Bradden. C’est une période de sa vie où tout se passe mal : on perd son travail, son couple se dégrade et finit par mourir, et même ses relations s’étiolent. Mais ce n’est pas une fin. C’est le début de quelque chose de différent.

Cette méditation m’a, donc, aidé à me restructurer, à voir, enfin, une issu à ce tunnel. Cela n’a rien changé au niveau professionnel, puisque j’avais arrêté mes activités, mais sur le plan personnel, cette méditation m’a permis de me recentrer, de me donner à nouveau espoir, pour retrouver les jours merveilleux que j’ai connu où la sérénité était là.

Mon rapport au monde est, désormais, différent. Je vois actuellement sa fragilité et sa beauté.  Je sais qu’il faut agir pour lui, maintenant. Je sais qu’il est temps de changer nos comportements. Je sais qu’une prise de conscience va se faire, et que nous changerons nos façons de consommer, nous serons de plus en plus nombreux pour créer des sanctuaires pour que la nature puisse se régénérer, que notre course à la matérialisation va se réduire, et que nous prendrons conscience de l’interdépendance. Je veux dire par là, que quand nous utilisons un produit qui a été fabriqué dans le monde par un gamin, dans des conditions déplorables pour lui, nous sommes aussi responsables que celui qui l’a employé.

Il y a une multitude d’hommes et de femmes courageux qui ont ouvert la voie. Je pense qu’il faut suivre le sillon qu’ils ont tracé. Peu importe le domaine, la seule issue possible, c’est de se mettre au service de ses semblables, car tout est Un.

Bernard/ retraité
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